Comment démarrer dans le secteur du VTC ?

Voulez-vous démarrer en tant que chauffeur VTC ? Le secteur du VTC est en plein essor ; ce qui représente une excellente opportunité d’affaires. Ainsi, voici des astuces et conseils pratiques pour démarrer dans ce domaine d’activité.

Connaître son marché et sa cible

Si vous venez de démarrer en tant que chauffeur de VTC, vous devez connaître votre cible. Vous devez déterminer s’il existe une demande dans votre ville. En effet, beaucoup de chauffeurs de VTC pensent à tort que de nombreuses personnes ont besoin de leurs services.

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Peu importe la qualité de votre véhicule de service et les prix que vous proposez, les clients vont préférer la sécurité. Ainsi, ils vont se tourner vers les chauffeurs VTC auxquels ils sont déjà habitués.

Par ailleurs, vous pouvez optimiser votre communication en fonction de votre clientèle. Pour cela, vous ciblez les cadres ou les transports d’aéroports ou des gares selon les opportunités de votre localité.

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Se renseigner sur les charges liées à l’activité de VTC

Au départ, beaucoup de chauffeurs de VTC sous-estiment les coûts liés à leurs professions. Il s’agit d’une erreur qui peut vous causer assez de soucis financiers. Pour éviter cela, il est préférable de réfléchir aux prix des équipements, des services et des accessoires dont vous avez besoin pour exercer. Par exemple, demandez un devis d’assurance, renseignez-vous sur les prix d’entretien et autres charges.

Vous devez également évaluer les coûts liés à l’examen VTC et aux démarches pour obtenir votre carte professionnelle et créer votre entreprise de transport. Ces estimations vous permettent de vous préparer financièrement et d’éviter les erreurs de vos prédécesseurs. Pour cela, renseignez-vous auprès des chauffeurs VTC expérimentés.

Fixer le prix de ses services

Le prix que vous allez facturer à vos clients peut être un véritable atout concurrentiel. Pour cela, étudiez votre marché, vos concurrents et vos clients. Pour un début, ne cherchez pas forcément à faire des bénéfices exorbitants. Tenez compte de tous les aspects qui rendent votre activité viable et proposez votre prix.

Cependant, il est risqué de diminuer votre prix afin de distancier la concurrence. Vous pouvez faire face à des imprévus ou des factures de réparation que vous ne pouvez plus rembourser.

Autres conseils pour démarrer en tant que VTC

Pour démarrer dans le secteur des VTC, le choix du véhicule de service est important. Même s’il s’agit d’un investissement, évitez d’acheter un engin à un coût exorbitant en vous basant sur des attentes non réalistes.

Par ailleurs, il est essentiel de construire des relations pour mieux développer votre activité de VTC. Cela vous permet de dépanner vos clients, même si vous avez des courses en cours. Il suffit d’envoyer un autre collègue qui peut vous rendre l’appareil s’il se retrouve dans la même situation.

Sélectionner le bon véhicule pour son activité de VTC

Lorsqu’on décide de se lancer dans le secteur du VTC, il faut bien réfléchir au choix du véhicule qui sera utilisé pour transporter les clients. En effet, ce choix aura un impact sur la qualité des services que vous allez proposer ainsi que sur votre rentabilité.

Le premier critère à prendre en compte est la taille du véhicule. Si vous avez prévu d’effectuer principalement des courses individuelles ou avec un petit groupe de personnes (jusqu’à 4 passagers), une voiture berline type Renault Talisman ou Peugeot 508 peut être suffisante. Si vous envisagez plutôt des trajets en famille ou entre amis, un SUV comme le Nissan Qashqai ou encore le Dacia Duster pourrait être plus adapté.

Le confort et la sécurité sont aussi deux éléments clés à considérer lors de votre sélection. Les passagers apprécient généralement les voitures équipées d’un intérieur en cuir haut-de-gamme et dotées d’une bonne insonorisation pour leur offrir une expérience agréable pendant leur voyage. Il faut aussi veiller à choisir un modèle récent afin qu’il soit équipé des dernières technologies en matière d’aides à la conduite telles que l’ABS, l’ESP ou encore le régulateur de vitesse.

Un autre point important concerne le carburant utilisé par votre véhicule: essence, diesel, hybride? Chacun a ses avantages et ses inconvénients: si les moteurs diesel ont tendance à consommer moins et donc permettent une meilleure autonomie sur autoroute, ils émettent cependant davantage de polluants atmosphériques. Les motorisations hybrides quant à elles sont particulièrement adaptées pour la ville, mais leur coût peut être un frein à l’investissement.

Il faut bien prendre en compte le budget que vous êtes prêt à investir. Il faut savoir qu’un véhicule neuf représente souvent un premier coût élevé qui peut refroidir les ardeurs des nouveaux arrivants dans le milieu du VTC. Si vous optez pour une voiture d’occasion, veillez bien à ce que celle-ci soit en bon état et passe les contrôles nécessaires avant chaque mise en circulation.

Choisir le bon véhicule est crucial pour réussir dans le secteur du VTC. En fonction de vos besoins et de votre budget, prenez soin de sélectionner une voiture confortable et sécurisée qui répondra aux exigences des clients tout autant qu’à celles de la réglementation en vigueur.

Obtenir les autorisations et les assurances nécessaires pour exercer légalement en tant que VTC

Mais pour pouvoir exercer aussi en tant que VTC, il est nécessaire d’obtenir les autorisations et assurances nécessaires. Vous devez faire une demande de carte professionnelle auprès de la préfecture ou sous-préfecture de votre département. Cette démarche nécessite un casier judiciaire vierge ainsi qu’une attestation d’aptitude physique à la conduite délivrée par un médecin agréé.

Vous devrez souscrire à une assurance responsabilité civile professionnelle spécifique au métier de VTC. Cette assurance couvre les dommages que vous pourriez causer lors d’un accident avec vos clients à bord du véhicule. Il est aussi recommandé de souscrire une assurance tous risques qui couvrira les dommages matériels subis par votre véhicule en cas d’accident.

Veillez à bien respecter toutes les normes relatives aux véhicules utilisés comme VTC : le modèle doit être récent (moins de 6 ans), doté des dernières technologies telles que le GPS et l’écran tactile ainsi qu’être immatriculé dans la catégorie ‘véhicule grande remise’ (VGR).

Sachez qu’en tant que chauffeur VTC, vous êtes soumis à certaines réglementations strictes comme le nombre maximum d’heures mensuelles travaillées ou encore l’interdiction formelle de stationner sur la voie publique afin d’y rechercher des clients potentiels. Respectez bien ces règles pour éviter tout problème avec les autorités compétentes !