Depuis 2016, une réglementation européenne impose une période probatoire de deux ans pour les détenteurs du permis A2, quel que soit l’âge du candidat. Accéder directement au permis A n’est plus possible, même pour les conducteurs expérimentés.
La puissance maximale autorisée pour une moto en permis A2 est strictement limitée à 35 kW, soit 47,5 chevaux, sans possibilité de débridage avant la fin de la période probatoire. Cette restriction s’applique aussi aux motos bridées, sous réserve qu’elles n’excèdent pas le double de leur puissance d’origine.
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Plan de l'article
panorama des permis moto : comprendre les catégories A1, A2 et A
Dès 14 ans, le permis AM permet de prendre le guidon d’un cyclomoteur 50 cm³, limité à 45 km/h. Une formation de huit heures suffit pour décrocher cette première autorisation, véritable passage sous le regard des parents et de l’assurance. À 16 ans, cap sur le permis A1 : il ouvre la voie aux motos légères, jusqu’à 125 cm³ et 11 kW. La Honda CB125 ou la Yamaha YBR 125 illustrent parfaitement ce segment prisé. Obtenir l’A1 nécessite vingt heures de formation et la réussite à l’examen du code de la route.
Arrivé à 18 ans, place au permis A2. Véritable tremplin vers la polyvalence, il autorise les deux-roues jusqu’à 35 kW de puissance et impose un rapport poids/puissance de 0,2 kW/kg maximum. La réglementation encadre sévèrement cette catégorie, mais le choix reste large : Yamaha MT-07, Kawasaki Z650, Honda CB500F, Triumph Trident 660, BMW G 310 R… autant de modèles qui séduisent selon les envies et les générations. Là encore, vingt heures de formation, entre plateau, circulation et sensibilisation à la sécurité routière, sont nécessaires.
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Quant au permis A, il se mérite : deux ans d’A2 et une formation complémentaire de sept heures sont incontournables. Il n’impose plus la moindre limite de puissance. Sportive affûtée ou grosse routière, la route s’ouvre enfin sans restriction, sous réserve d’une préparation solide et d’une assurance ajustée à la cylindrée choisie. À chaque étape, l’inscription à l’examen se fait via l’ANTS, plateforme de référence pour tous les candidats.
quelles différences concrètes entre le permis A2 et le permis A ?
Passer du permis A2 au permis A change radicalement la donne. Le permis A2 impose une puissance plafonnée à 35 kW (environ 47,5 chevaux) et un ratio poids/puissance bridé à 0,2 kW/kg. Le choix se restreint alors aux modèles conçus pour l’A2 ou aux motos bridées. Yamaha MT-07, Honda CB500F, Kawasaki Z650 ou Ducati Monster 797 existent en versions adaptées pour rester dans les clous. Pour qui lorgne sur une machine plus puissante, le bridage devient une étape obligatoire.
Le permis A, lui, efface toutes ces limites. Deux ans de permis A2 et une formation de sept heures ouvrent l’accès aux grosses cylindrées, sans restriction de puissance. Les hypersport, roadsters explosifs ou routières de luxe ne sont plus hors d’atteinte, qu’elles affichent 100, 150 ou 200 chevaux. Après l’A, le débridage d’une moto bridée A2 devient légal, à condition de passer par un professionnel pour la transformation et la mise à jour administrative de la carte grise.
Pour récapituler les différences majeures entre les deux catégories, voici les éléments à retenir :
- Puissance maximale : 35 kW pour le permis A2, aucune restriction pour le permis A
- Formation : 20 heures pour l’A2, puis 7 heures supplémentaires pour l’A
- Accès : A2 à partir de 18 ans, A accessible après deux ans de pratique en A2
- Bridage/débridage : bridage obligatoire en A2, débridage autorisé après passage au permis A
Cette progression impose un temps d’adaptation et une montée progressive en puissance, gages de sécurité et de maîtrise. Ce dispositif responsabilise les nouveaux conducteurs et leur permet de choisir leur moto en connaissance de cause, avant de s’attaquer à la totalité du marché deux-roues.
quels permis choisir selon votre âge, votre expérience et vos envies ?
Le choix d’un permis moto dépend du profil, de l’âge et du parcours sur deux-roues. Dès 14 ans, le permis AM permet de s’initier en douceur : cyclomoteur 50 cm³, vitesse encadrée, formation sécurisée. C’est le premier contact avec l’univers des véhicules motorisés.
À 16 ans, le permis A1 élargit le champ des possibles. Conduire une 125 cm³ de 11 kW séduit autant les jeunes qui rêvent de liberté que les adultes en quête d’un véhicule pratique et économique. Les modèles Honda CB125 ou Yamaha YBR 125 restent des valeurs sûres. Pour les titulaires du permis B, la formation de sept heures permet aussi de goûter à la 125 cm³.
Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, le permis A2 devient le passage obligé dès 18 ans. Accès aux motos de 35 kW, formation solide de vingt heures, choix varié parmi les modèles phares comme la Yamaha MT-07, la Honda CB500F ou la Kawasaki Z650.
Enfin, les passionnés ayant déjà rodé deux ans en A2 peuvent viser le permis A. Cette étape donne carte blanche sur toutes les cylindrées, aucune limite de puissance, et nécessite une formation complémentaire de sept heures. Sportive racée, routière de prestige ou moto d’exception, tout devient possible.
Le choix du permis s’aligne sur l’âge, l’expérience et les ambitions de chacun. Véhicule urbain, utilitaire, roadster polyvalent ou sportive de caractère : chaque catégorie a son public, son style, son tempo. À chaque motard son histoire, sa progression, son envie de route.
bien choisir sa première moto après l’obtention du permis A2 : conseils et modèles adaptés
Le permis A2 fraîchement en poche, l’heure du choix de la première moto arrive. L’abondance des modèles, des styles et des gabarits complique parfois la décision. Quelques critères essentiels permettent pourtant de viser juste : sécurité, accessibilité, plaisir et polyvalence.
Pour une première expérience, il vaut mieux privilégier polyvalence et facilité de prise en main. Les roadsters occupent une place de choix grâce à leur maniabilité, leur gabarit raisonnable et leur comportement prévisible, aussi bien en ville que sur route. Parmi les incontournables du segment : Yamaha MT-07, Honda CB500F, Kawasaki Z650, Suzuki SV650. Tous respectent la réglementation A2, avec 35 kW maximum, un poids contenu, et une hauteur de selle raisonnable.
D’autres préfèrent les trails pour leur confort et leur capacité à sortir des sentiers battus. La Honda CB500X ou la BMW G 310 GS conjuguent maniabilité, posture droite et polyvalence. Côté style, les amateurs de néo-rétro se tourneront vers la Moto Guzzi V7 III ou la Ducati Scrambler Sixty2, parfaites pour rouler différent sans sacrifier la facilité.
La sécurité doit primer. Privilégiez une moto équipée de l’ABS, devenu quasi-systématique. Attention aussi à la hauteur de selle : un appui stable au sol rassure au quotidien, surtout pour les moins grands. Un essai avant l’achat reste la meilleure façon de vérifier si la moto vous convient vraiment.
Voici quelques modèles adaptés à un premier achat en A2, selon les styles :
- Roadster : Yamaha MT-07, Honda CB500F, Kawasaki Z650
- Trail : Honda CB500X, BMW G 310 GS
- Néo-rétro : Ducati Scrambler Sixty2, Moto Guzzi V7 III
- Sportive accessible : Aprilia RS 660, KTM RC 390
N’oubliez jamais l’assurance moto : elle reste obligatoire et doit correspondre à votre profil de jeune conducteur. C’est la clé pour savourer vos premiers kilomètres l’esprit libre, prêt à savourer chaque virage qui s’offre à vous.
